Les Choses s'arrangent mais ça ne va pas mieux
Fiche technique
Auteur :
Kate AtkinsonGenre : RomanDate de publication (pays d'origine) :Traducteur :
Isabelle CaronParution France : 2006Éditeurs :
Le Livre de Poche, Éditions de FalloisISBN : 9782877065993, 9782253121763Groupe :
Jackson BrodieRésumé : Parce qu'il a été témoin d'un violent accrochage entre deux automobilistes, Jackson Brodie, dont nous avons fait la connaissance dans La Souris bleue, va se trouver lancé dans une série d'aventures incroyables. Les choses s'arrangent est un thriller, une comédie noire et une satire de la vie contemporaine britannique. Plusieurs intrigues se croisent avec brio dans un texte porté par un humour subversif et un suspense hitchcockien. Sont brocardés entre autres un certain théâtre d'avant-garde, les exercices auxquels doivent se plier les écrivains pour vendre leurs livres, une certaine littérature populaire, les promoteurs immobiliers, l'exploitation sexuelle des jeunes femmes d'Europe de l'Est, les nouveaux riches. Le regard décapant de Kate Atkinson sape les prétentions et les illusions des personnages et dynamite nos certitudes.Extrait du livre :Martin n'avait encore jamais rien fait de semblable. Il ne tuait même pas les mouches chez lui : il les suivait patiemment à la trace, les attrapait à l'aide d'un verre et d'une assiette avant de leur rendre leur liberté. Les humbles posséderont la terre. Il avait cinquante ans et n'avait jamais consciemment commis un acte de violence contre un autre être vivant, même s'il lui arrivait de penser que c'était plus par lâcheté que par pacifisme. Il attendait dans la queue que quelqu'un d'autre intervienne dans la scène qui se déroulait sous leurs yeux, mais la foule se contentait de regarder comme devant un spectacle de Grand Guignol et ne manifestait aucune intention de gâcher le divertissement. Lui-même s'était d'abord demandé s'il ne s'agissait pas d'un spectacle: un numéro de fausse improvisation destiné soit à choquer soit à révéler notre indifférence à l'horreur, parce que nous vivons dans une communauté médiatique globalisée et que nous sommes devenus des voyeurs passifs de la violence (et patati et