Pierre Micheletti connait bien le monde de l'humanitaire et se bat depuis longtemps contre ses dérives. Cela se ressent dans ce roman, qui, sans jamais tomber dans le plaidoyer ou la thèse absconse, défend une certaine idée de l'humanitaire, s'interroge sur les tenants et les aboutissants de cette pratique, et pose les limites.
Nul besoin de dire que l'arche de Zoé et particulièrement son gourou auto-proclamé Eric Breteau, en prennent pour leur grade.
Au final un roman agréable à lire qui permet, d'une certaine manière, de crever cet abcès qui fait encore tant de mal à cette profession.