De Frank Tallis j'avais déjà lu avec beaucoup de plaisir les 6 romans qu'il avait écrit avec le personnage de Max Liebermann se déroulant à Vienne au tournant du XIX et XXème siècle, de bons policiers historiques comme je les aime. Avec Les portes de l'interdit il reste au XIXème siècle (ça me convient car j'aime beaucoup les romans historiques), mais cette fois-ci ça se passe à Paris (du moins pendant une bonne partie du livre) par contre ce n'est plus du récit policier, car Tallis a voulu se lancer dans l'épouvante.
Comme dans ses précédents romans on retrouve une facilité d'écriture, ça se lit facilement sans que cela soit simple de plus on sent l'auteur qui c'est bien documenté, par contre les passages d'horreur ne semble pas être vraiment le point fort de Tallis semblant être plus à son aise dans des moments plus feutrés. Néanmoins l'intrigue nous accroche, les personnages sont intéressants (certains sont réels comme le docteur Charcot), le prologue sur l'île avec le vaudou est excellent, puis la 3ème partie du roman est certainement la meilleure (la fin fait songer à L'Exorciste).
Donc on a droit à un bon roman, même si j'ai une préférence pour Les carnets de Max Liebermann.