« son coeur avait appris à battre au rythme des pages tournées, et si sa vie ne lui semblait pas toujours digne de ses rêveries, si elle ne pouvait pas tout changer, tout abandonner, y compris elle-même, elle pouvait au-moins briser le carcan de ce travail insipide, prendre le temps de vivre, de regarder autour d'elle et en elle, de faire de la place pour ce qui lui tenait à coeur. Il lui fallait quelques semaines, quelques mois, pour accorder sa vie comme on accorde un instrument. Pour trouver ce qui la comblerait, lui permettrait de vivre et de faire vivre. Elle deviendrait libraire, peut-être, ou bibliothécaire. »
Je l'ai trouvé quelque peu maladroit ce texte, mais il m'a touché de part sa justesse et sa sensbilité.