Hervé CLERC, journaliste connu, avait 16 ans en mai 1968. Il raconte humblement que, suite à une expérience "mystique" sous l'emprise "d'une substance illicite et hallucinogène" il vécut la compréhension du nirvana et appréhenda la connaissance du bouddhisme "ordinaire", dégagé de toute herméneutique doctrinale (pas de "Grand Véhicule", de "Petit Véhicule" ou de "zen").

Les neophites ,comme je suis,seront satisfait de comprendre quelque chose de compréhensible dans cette "sagesse" peu ouverte à la culture occidentale.
Si j'ai bien compris (ce qui n'est pas vraiment certain), le bouddhisme reposerait sur 2 fondamentaux basiques:
1. Nous (êtres humains) souffrons de notre finitude, essentiellement du fait que tout soit éphémère et mortel (dukka)
2.Une solution pour "sortir de ce pétrin": ouvrir les yeux et voir les choses comme elles sont ,en toute insignifiance (magga) car "le rien occulte le tout".
Au bout du chemin se trouve le nirvana, le monde de la félicité.
L'auteur conclut lui même "c'est une histoire de fou" mais "il n'y a rien de plus raisonnable dans le monde que cette folie là".

Ceci dit , çà m'a rappelé HEIDEGGER ("sehen, nicht denken") et les Evangiles chrétiens. Mais c'est très insuffisant pour que je me convertisse au bouddhisme, même à titre de "sagesse".

Le livre resitue bien les légendes de la vie du Bouddha. Il est suivi d'un lexique des concepts bouddhiques très bien fait. La connaissance de ces concepts (qui n'existent que très imparfaitement dans notre culture ) permet une bonne compréhension de la pensée. Mais celle ci n'arrive pas à se dégager des métaphores et paraboles habituelles des doctrines orientales.
jcv
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le 3 oct. 2011

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