Les commettants de Caridad

Résumé : Ai-je dit qu'en fait le combat se divisait en trois tiers? Le dernier tiers, le tercio de la mort, porte bien son nom. C'est qu'il y aura mort en cette issue, une mort certaine et inéluctable. Presque toujours celle du taureau, mais parfois aussi celle du torero. Et alors la mort. Présente la mort, immobile au-dessus de l'arène. Voilà précisément le rite: c'est un jeu de mort, d'une mort que personne ne met en doute. Voilà pourquoi le silence aussi. Sur le sable, les participants au cérémonial. Dans les gradins, dix mille personnes, souvent plus, qui ont applaudi et crié leur saoul durant les deux premiers tiers. Vient le troisième et c'est un pesant silence qui s'étend, lourd comme la vie, lourd comme la mort.