Les enfants de l'été est un roman qui sent bon l'été et le dépaysement ! Ecrit en 1978 par Robert Sabatier, ce roman est arrivé dans ma PAL un peu par hasard, après avoir été conseillé par ma mère.
Le début du roman, je dois l'admettre était très bon. L'imagination est riche et les frontières du réels sont souvent franchis, explorant à la fois le quotidien de ces deux enfants dans la campagne du sud, et leur aventures dans des mondes imaginaires. Le voyage en avion est absolument délectable, avec tout ce beau monde de l'imaginaire.
Mais peu à peu, le roman enchaîne avec une lassitude assez alarmante. On alterne phase réel et phase d'imaginaire avec un automatisme systématique. On s'attends à la suite du voyage.
Le monde du Grand Ventriloque est évidemment symbolique, il sert à montrer nos dysfonctionnement, avec une subtilité absente. Les enfants disent littéralement le soucis de notre monde, et le Grand Ventriloque ne comprends donc pas, car ce soucis n'existe pas. Tout y passe, de l'écologie à l'éducation.
Sans doute que je ne me suis pas assez remis dans le contexte : ce livre a été écrit à la fin des années 1970, et je le regarde et le juge sur un regard de 2019.
Le livre n'est pas mauvais, il n'arrive juste pas à me surprendre, et me lasse et j'en suis le premier malheureux. C'était une lecture agréable, mais ma foi, beaucoup trop attendu.