Fiche technique

Titre original : Los rojos de ultramar

Auteur :

Jordi Soler
Genres : Roman, RécitDate de publication (pays d'origine) : Langue d'origine : Espagnol

Traducteur :

Jean-Marie Saint-Lu
Parution France : août 2008

Éditeur :

10/18
ISBN : 9782264046628, 9782264046628, 9782298006636

Résumé : Engagé dans l'armée républicaine, Arcadi s'est battu jusqu'au bout. Mais quand Barcelone tombe aux mains des franquistes, il n'a d'autre choix que la fuite. Ce sera la France d'abord, et le sinistre camp d'Argelès-sur-Mer, puis le Mexique, un départ déchirant et sans retour. Pourtant, malgré la défaite et l'exil, Arcadi ne perdra jamais ses illusions. Depuis la petite communauté catalane qu'il fonde au coeur de la jungle, il ne cessera de poursuivre son idéal et d'entretenir la flamme de la lutte«Un livre magnifique, qui explore les pistes de transmission et du secret. Une écriture juste et sincère, des personnages humainement riches : jusqu'à la dernière page, le lecteur est lui aussi happé. Et bouleversé.» Brigitte Hernandez, Le Point Jordi Soler est né en 1963 près de Véracruz, au Mexique, au sein d'une communauté d'exilés catalans fondée par son grand-père à l'issue de la guerre d'Espagne. Auteur de cinq romans dont La Dernière Heure du dernier jour (Belfond, 2008), de poèmes et de nouvelles, il est reconnu par la critique espagnole comme l'une des figures littéraires les plus importantes de sa génération. Il vit aujourd'hui à Barcelone. Traduit de l'espagnol par Jean-Marie Saint-Lu "Domaine étranger" dirigé par Jean-Claude ZylbersteinExtrait du livre :La guerre d'Arcadi Il était une fois une guerre qui avait commencé le 11 janvier 1937. Ce qui s'était passé avant était la guerre des autres. À chaque soldat sa guerre, et celle d'Arcadi avait commencé ce jour-là. Il s'était engagé comme volontaire dans la colonne Maciá-Companys et était parti pour le front. C'est ainsi que commencent les histoires, aussi simple que ça. Parfois on prend une décision et, sans trop s'en apercevoir, on amorce une mine qui continuera à exploser plusieurs générations durant. La décision contraire, celle de ne pas s'engager, était peut-être elle aussi une mine, je ne sais pas, je soupçonne que dans une guerre personne ne peut rien décider, en fait. Marti, le père de mon grand-père,