Les mamantes, les fiancées sont froides et le grand coucher
Fiche technique
Auteur :
Guy DupréGenre : RomanDate de publication (pays d'origine) : Langue d'origine : FrançaisParution France : octobre 2006Éditeur :
Editions du RocherISBN : 9782268053615Résumé : L'intrigue des Fiancées sont froides se déroule dans les années 1820-1830 sur les rivages de la Baltique, où un hussard déserte pour avoir enfreint les règles de son corps en se fiançant.Il devient écrivain public. Soutenu par les veuves et mères de 1814, il lève une phalange de femmes pour exterminer la nouvelle légion thébaine et mettre fin à la " Terreur rose ". L'année du Grand Coucher est l'année du cinquantenaire de Verdun, où doit s'accomplir un attentat contre De Gaulle. Pour les affidés, il s'agit de conclure par un acte allégorique la guerre franco-française qui, de l'affaire Dreyfus à la guerre d'Algérie, a changé nos trois couleurs en tissu cicatriciel.Pour le narrateur, il s'agit de dégager la part d'héritage ensevelie depuis la mort du Dieu des nations. Comme l'écrivit alors Maurice Nadeau : " Tout ce que Dupré nomme le "mélopéra" qui constitue l'histoire de notre pays depuis un peu plus de cent ans devient une cathédrale inversée dont la flèche pénètre jusque dans les assises mouvantes qui constitue notre histoire. " Fils d'un officier mort pour la France, le héros des Mamantes Olivier a été initié par son tuteur, diplomate suédois, aux secrets d'une fraternité ésotérique.Son bonheur et son drame sont d'avoir eu comme amante Charlotte, son aînée de quinze ans. Celle-ci morte, Olivier rencontre la jeune Julie à qui il se retient de céder : qu'elle le rende père et se rompra son pacte avec l'invisible, c'est-à-dire avec la chance de faire " revenir " Charlotte grâce au miroir magique. A la rivalité de la morte aimante et de l'aimable vivante s'ajoute le déchirement entre ces deux filiations : celle de l'officier qui lui a légué un certain sentiment de l'histoire de France et d'Epinal et celle du diplomate initié qui lui a fait percevoir l'ombre des amours après la chair.Extrait du livre :Le hus