Thème glauque que celui du livre "Les masques de la nuit" de Pieter ASPE. Une filette découvre un ossement humain dans le terrain vague de la propriété de ses parents. Il s'agit du cadavre d'une enfant... Que fait-il dans ce terrain? Van IN et ses Duvel se mobilisent. Il y avait, dans le temps, une maison de débauche où les personnages masqués pouvaient déployer leurs fantasmes et les assouvir ... jusqu'où?
Belge, marqué par les affaires Dutroux et C°, Pieter ASPE signe ici un roman noir, chargé de relents nauséeux. Les forfanteries de Van In, les excès de Hannelore, procureur n'y changeront rien. L'intrigue est lourde, oppressante et bien menée. On ne rit pas beaucoup et, si on a acheté le livre pour se détendre dans le train qui nous ramène d'Ostende vers nos Ardennes, on se dit qu'on aurait pu en choisir un plus léger, un plus drôle. Mais, et c'est bien ainsi, "les masques de la nuit" interrogent... (Oh, pas trop, peut-être... n'empêche!). La noirceur, l'insouciance, l'inconséquence des masques est bien rendue.
Un bon Pieter ASPE.