⚠️ Une maintenance est prévue ce Mercredi 4 décembre de 9h00 à 13h. Le site sera inacessible pendant cette période.
Les portes de l'enfer
Fiche technique
Auteur :
Maurice LevelGenre : RomanDate de publication (pays d'origine) : Langue d'origine : FrançaisParution France : juin 2006Éditeur :
Éditions de l'AubeISBN : 9782752602619Résumé : Sous la lumière rouge, Un maniaque ou encore Le Droit au couteau: à travers ces nouvelles aux titres éloquents, Maurice Level nous emmène dans un monde où l'humour noir et le sarcasme ne sont là que pour nous éviter de plonger trop frontalement dans l'effroi de l'existence. Grand-guignolesques ou ironiques, elles sont toujours nourries de cet humour nécessaire pour parvenir à vivre notre condition.Grâce à ce recueil, nous vous proposons une étonnante redécouverte d'un auteur injustement oublié. Maurice Level (Paris, 1875-1926), bien que régulièrement publié dans le monde anglo-saxon depuis les années 1920, a sombré chez nous dans l'oubli. Or, si on le retrouve dans de nombreuses anthologies aux côtés d'Edgar Poe ou d'auteurs plus contemporains, c'est qu'il excelle, grâce à une écriture moderne et vivante, à nous faire frémir et sourire de nos propres peurs. Journaliste (il a notamment collaboré au Figaro), il avait pour domaines de prédilection le conte, le roman et le grand guignol.Extrait du livre:Comme il avait été ramassé un soir d'hiver, petite chose vagissante, près d'une borne ; comme rien dans ses pauvres langes n'indiquait même l'initiale d'un nom qui pût être le sien, et que les enfants douloureux sont ceux que le Seigneur préfère et qu'il réclame, on l'avait appelé Paradieu. Jusqu'à douze ans, il était resté aux Enfants-Assistés, puis, un beau jour, s'était enfui, et avait pris la route, la besace au dos, la trique au poing. Depuis, il avait vécu au hasard, un peu de charité, un peu en s'employant aux travaux des campagnes. Jamais, il ne restait longtemps au même endroit, craignant peut-être qu'on ne découvrît sa trace, peut-être seulement guidé par un obscur instinct qui le poussait vers le large horizon, vers les champs que l'été soulève, et les grands bois qui chantent d'éternelles chans