Les rêves de la jeune Russie des Soviets
Fiche technique
Auteur :
Paul ArièsGenre : HistoireDate de publication (pays d'origine) : 2017Langue d'origine : FrançaisParution France : 2017Éditeur :
Au bord de l'eauISBN : 9782356875402Résumé : De quoi l’URSS fut le nom ? En renvoyant dos à dos les analyses de droite comme de gauche, « antitotalitariennes » ou nostalgiques d’une tragédie stalinienne qui n’a pas seulement tué des millions d’humains mais jusqu’à l’idée de communisme, Paul Ariès montre que ce qu’on nomme le stalinisme fut l’antithèse du communisme ce qu’avaient pressenti beaucoup de bolcheviks dès Octobre. Et pourtant... Au cœur même de la tourmente, les meilleurs esprits avaient imaginé un nouveau mode de vie dans tous les domaines de l’existence. Comme si la famine qui décimait la population ne pouvait pas empêcher de débattre de démocratie, de design, de sexualité, de pédagogie, de culture, d’éducation. La jeune Russie des Soviets fut le pays le plus avancé en matière d’écologie et de conservation de la nature, qu’elle fut le pays où l’on envisagea le plus sérieusement du monde la disparition des grandes villes. L’objectif de Lénine n’était pas de construire le socialisme, et encore moins le communisme, mais de réaliser ce qu’il nommait le « capitalisme d’État », dont le modèle fut d’abord l’économie de guerre allemande, puis le taylorisme, le fordisme et le behaviorisme nord-américains. La tragédie russe a commencé sur le terrain économique avec la volonté de produire toujours plus, à la façon des grandes firmes capitalistes, avec l’invention d’un modèle de management fondé directement sur la terreur.