Trois femmes, trois parcours différents et le même besoin de s’affranchir de leur mari respectif.
Laure, dont le mari est parti avec leur femme de ménage ; Irina, constamment rabaissée par le sien qui lui rappelle sans cesse d’où elle vient et Mélania, First Lady que l’on ne présente plus. Toutes trois vont se retrouver pour différentes raisons à Hong-Kong, au moment même où un typhon est sur le point de déferler…
On va être honnête, c’est bien le fait que l’épouse du président actuel des Etats-Unis figure en quatrième de couverture qui attire notre attention pour ce roman.
D’ailleurs sans la présence du couple présidentiel américain, Mangoustan aurait cruellement manqué de piquant. Intégré des faits et ces deux personnages réels en plus de quelques autres que l’on croise au fil des pages, Rocco Giudice apporte ainsi LA touche d’originalité pour ne pas tomber dans le roman lambda.
Vu le pitch, on s’attend à ce que cette histoire prenne une toute autre tournure. On est loin de ce que l’on imagine…
La plume est directe, un poil irrévérencieuse et teintée d’humour.
Le seul hic se trouve au niveau du rythme. Un peu trop long à se mettre en place (on trépigne presque d’arriver au moment M.) mais avec le recul, on se rend compte que tout est amené progressivement et de manière subtile. Et la fin est un peu trop rapide.
C’est court. Trop. Et bien documenté.
Si Mangoustan est le premier roman de Rocco Giudice, on a déjà hâte de découvrir son prochain roman.