loup y es-tu...

J’ai craqué sur le titre ! Avec un tel intitulé le propos ne pouvait être que loufoque … Après lecture ce titre me fait encore plus sourire car il y a des images qui se collent aux expressions. L’humour en littérature est un vaste sujet, ce qui va faire rire l’un ne va pas faire rire l’autre… Moi j’ai souri et parfois ri, c’est un humour qui me convient !
Il s’agit d’un roman, je le précise au cas où le « et » vous induirait en erreur.

D’entrée de jeu on adhère ou on n’adhère pas : « - En parlant de putes, dit Harry Mitchell, le regard perdu au loin à travers son généreux martini, je me souviens de cette pute à Butte, dans le Montana, qui avait un chien… » Oui bon, il ne faut pas s’arrêter à cette première phrase sinon vous allez rater des moments de franche rigolade !!!
Autre chose l’alcool coule à flot, c’est très représentatif de cette époque et d’un certain milieu. Un martini par ci un whisky par là…
L’image du couple est assez gratinée, voire égratigné !
Au début on pourrait croire que les chapitres fonctionnent en tableaux et on se demande s’il y a un but à cette histoire à part nous raconter des scènes parfois très cocasses. Mais petit à petit on voit qu’il y a une structure qui va nous mener de la situation initiale à une vraie conclusion. Entre temps on va suivre ce personnage qui semble être le double de l’auteur. D’après ce qui est dit sur l’auteur c’est une auto-fiction.
Jack Douglas va nous dépeindre une galerie de portrait assez pittoresques à commencer par sa femme. Le coup du : elle n’est pas contente alors elle passe l’aspirateur et cuit du riz, m’a fait rire surtout quand il continue en disant on s’y fait au riz et au bruit de l’aspirateur !
L’expédition pour aller chercher son loup était assez épique, quand à la vie avec ses animaux donne lieu à des catastrophes mémorables…
Il n’y a pas que de l’humour dans ce roman il y a aussi de manière détournée une critique de la société… Ce texte n’a pas vieilli on retrouve des travers de nos contemporains.