Vive les mélanges!
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"Combien de vaillants gaillards de cette trempe ont dû disparaître sans laisser de traces ! Combien ont dû mordre la poussière en emportant le trésor à jamais perdu de leurs souvenirs ! Nous ne saurions donc assez bénir ces hasards rares qui ont fait prendre la plume à Grimmelshausen et à Commynes, à Cervantès et à Contreras."
Ernst Jünger
Les autres sont aussi des écrivains ou des romanciers. Pas Contreras. C'est un soldat. Il ne dit pas pourquoi il le fait, ni comment. Il le fait et il le dit. C'est simple, bref et brutal.
Tout jeune il a appris que la vie est dure et qu'il faut se battre. Alors, il se bat. Il se bat en Espagne, il se bat en Flandres, il se bat dans toute la Méditerranée. Il tue, il massacre, il pille pour Dieu, pour l'Espagne...et pour lui. Il n'exprime ni regret ni remord. Il est âpre au gain, mais dépense sans compter.
C'est un homme droit, simple, cruel, avec le sens de l'honneur. C'est un homme qu'on ne provoque pas: "Il ne se lamentera plus, le bougre, je l'ai envoyé souper en enfer".
On a pu vérifier quelques uns de ces faits. Ils sont vrais. D'ailleurs on le sent: il ne ment pas, n'invente pas, n'embellit pas, il transcrit sèchement ses souvenirs.
Ce "Discurso de mi vida" est une photographie saisissante d'une époque et de la grande armée espagnole des Habsbourg. Un monde si différent de ce que nous connaissons que sa lecture aujourd'hui est comme recevoir un coup de poing dans la gueule.
Merci à son ami Feliz Lope de Vega de l'avoir probablement incité à écrire ce témoignage.
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Créée
le 3 mai 2013
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