Quand le trop de promotion tue un « livre » (propos recueillis par Pauline Sommelet, Mai 2016)...
Pas une critiques du livre, quelques citations surprenantes, voire amusantes:
_ on apprend que la chanteuse Carla Bruni, femme de l'ex-Président, candidat à la Présidence de la République, Nicolas Sarkozy et l’actrice, Valéria Bruni, avaient un grand-père raciste:
La mari de leur maman créait des opéras.
Il avait un papa, Virginio qui lui a écrit une lettre terrible après la création de son premier Opéra :
ton opéra est «manqué, artificiel et exhibitionniste », évite de t’éloigner de ton « italianité »
sous peine de « mélanger à notre musique des orientalismes, de la musique de nègres et d’Américains, c'est-à-dire de peuples inférieurs » (sic)
(…pour aussi pire (et à juste titre), il est souvent reproché des propos de son grand-père à une autre fameuse petite-fille dans le sud de notre pays… ;) ;) ;)
Je me demande si Carla et Valéria seront aussi amenées à s’exprimer au sujet de leur papi)
_ « vous savez, la guerre n’est pas forcément terrible quand elle est vécue par un enfant. (…) un enfant vit les privations différemment d’un adulte. Les bombardements, moi je les comptais en me disant : c’est autant de retard sur mes heures d’école »
_ « La musique est la compagne de ma vie. Il y a des gens que je ne fréquente pas uniquement parce qu’ils n’aimaient pas la musique »
_ « A 15 ans, (mon premier) professeur turinois chez lequel j’allais deux fois par semaine a ouvert sa braguette pendant que je jouais pour en sortir un étrange objet. Stupéfaite, je suis partie et j’ai décommandé la leçon suivante. »
« Puis j’y suis retournée (…) Le jour où il m’a demandé de le caresser, je n’ai pas osé refuser »
(nb: « Lettre à mes filles... »...j’aime mes parents mais j’espère qu’ils ne m’écriront rien de pareil ;) ;) )
_mon anecdote favorite à la François Pignon…
« (J’ai côtoyé beaucoup de personnalités marquantes) en Italie, (…) Visconti. Au Chili, Allende et Neruda m’ont beaucoup frappée. A Paris, nous avons connu tout le monde. Noureev, Rostropovitch, il y avait beaucoup de passage à la maison. Et puis parfois des rencontres improbables, comme la fois où John Travolta est venu visité notre maison de Rambouillet pour un éventuel tournage. C’était Gérard Depardieu qui nous l’avait amené. Travolta a visité toute la maison, observé les objets du XVIIIe que collectionnait mon mari et les tableaux de Canaletto, pour finalement tomber en arrêt devant une très belle photo de la place Saint-Marc et nous poser cette seule question : « Pourquoi tous ces pigeons ? ».
« Nous étions tellement stupéfaits que nous n’avons pas su quoi répondre »
_ Nous avons eu « une bonne qui croyait que son mari était malade quand elle a découvert ce qu’il avait entre les jambes. Devenue veuve, elle n’a plus jamais voulu d’hommes dans sa vie, mais elle était amoureuse de Leonard Bernstein »
_Nous avions aussi « Fernanda, la secretaire portugaise de mon mari. Si vus l’aviez vue quand elle est arrivée chez nous, abandonnée par ses parents, toute petite, toute maigre…En réalité, elle s’est révélée une révolutionnaire déchaînée, communiste convaincue !
Elle a pourtant travaillé pour mon mari avec dévotion. C’est aujourd’hui la secrétaire privée de mon gendre »
_« Quand mon gendre est arrivé, il s’est assis naturellement à la place de mon mari et de mon fils. Je suis très attaché à lui. Côté famille, il est vraiment exquis » (dans notre maison du cap Nègre ,devenue durant quelques étés, une base arrière de l’Elysée)
_mon petit fils Aurélien fait « chaque semaine une intervention sur youtube autour de la paléontologie et de l’évolution »...