Pas accro du tout !
Habituellement je relis une dizaines de fois les livres de Kinsella. Pour celui-ci j'admets ne l'avoir lu qu'une fois. Je ne me souvenais plus trop de l'histoire, ce n'est que récemment que j'ai...
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le 13 juin 2014
Habituellement je relis une dizaines de fois les livres de Kinsella. Pour celui-ci j'admets ne l'avoir lu qu'une fois. Je ne me souvenais plus trop de l'histoire, ce n'est que récemment que j'ai tenté de m'y remettre : je comprends maintenant pourquoi il ne m'a pas marqué.
La recette de Kinsella pour la saga de l'Accro du Shopping :
- Becky se met dans une situation pseudo dramatique ;
- Elle cherche à la résoudre en se débrouillant + ou - seule (et via le mensonge généralement) ;
- Ses actions, supposées empirer la dite situation, finissent par résoudre ses problèmes de manière chanceuse voire miraculeuse.
Mini Accro du Shopping ne fait donc pas exception et applique la même recette... mais de manière fade. Peut-être parce que Bex, Luke et Minnie commencent à former une vraie famille, qui va rentrer dans un quotidien classique (cliché de la maison avec jardin/voiture/enfants/pb d'argent...etc), la ligne conductrice du livre s'en retrouve moins intense.
Bien que l'histoire se déroule comme si c'était dans notre monde, habituellement Kinsella réussit toujours à aller au delà de notre "réalité monotone". Becky a littéralement une vie "extra-ordinaire" qui l'amène à des situations où (avouez-le) nous ne nous retrouverions jamais ! Et c'est ce qui fait la saveur de cette héroïne.
Quand bien même j'ai souri de voir Becky se débrouiller tant bien que mal à organiser sa fête, celle-ci occupe la moitié du roman; et je trouve que c'est donner une trop grande importance à quelque chose de finalement très superficiel (qui reflète bien là un des défauts Becky). Comparé aux autres romans, c'est tellement creux et ennuyeux comme enjeu.
En comparaison, quel enjeu est le plus intéressant entre : "Est-ce que Becky arrivera à créer une relation avec sa demie sœur qui refuse de la connaître ?" du tome 4 et "Est-ce que Becky arrivera à organiser sa fête huppée ?" pour ce tome-ci... Il n'y a pas photo.
Ça m'a presque bloqué pour lire la suite. Heureusement les autres enjeux (l'éducation de Minnie, le SAD, la relation mère/fils Elinor/Luke...etc) et l'humour toujours au rendez-vous sauvent grandement le livre.
Résultat : 5/10. Reste bon à lire mais demeure moins excellent que ses prédécesseurs.
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Créée
le 13 juin 2014
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