Et c'est aujourd'hui que ce termine ma lecture de Mon Amérique de Jim Fergus, livre sur lequel je suis tombée dans une librairie et que j'ai pris pour une seule et unique raison : "1000 femmes blanches" de ce même petit bonhomme m'a transporté au bout de monde, à moitié dans la colère et l'émerveillement, et je n'avais qu'une envie : replongé dans ce type de récit.
Quelle ne fût pas ma surprise de me rendre compte que ce bouquin parle en fait de chasse et de pêche, plus ou moins deux domaines avec lesquels j'ai beaucoup de mal, le premier pour ma colère personnelle envers les connards qui tuent pour tuer, et la seconde parce que j'ai jamais eut l'occasion d'apprendre et ai toujours eut l'impression que les pêcheurs chelous autour de chez moi allaient me cisailler dans un buisson lors de mes courses à pieds autour du plan d'eau...


Haut les cœurs ! Jim Fergus est quand même là pour nous raconter de belles histoires, et de quoi faire changer d'avis les plus cons d'entre nous ! Chasseur, oui, pêcheur, certes, mais pas un enfoiré qui ne respecte pas la nature. Jim nous retranscrit certaines de ces plus belles, ou celles qui l'auront le plus marqué avec son chien Sweetzer avec lequel il partage un lien exceptionnellement fort qui nous touche et nous berce du début à la fin.
Il nous montre la chasse de l'intérieur, crache sur les enculés qui ne respectent rien et tâchent l'image des chasseurs, et nous raconte avec tout son amour les envolées des oiseaux sous ses yeux, le soleil aux aurores à travers les arbres, les orages en pleine montagne à la poursuite d'oiseaux sauteurs, et toutes les galères qu'il a pu vivre dans les coins les plus paumés du monde.


Pour la première fois depuis longtemps, voici que je change d'avis sur les chasseurs, on découvre beaucoup de choses de l'intérieur, en plus des relations splendides avec les chiens, et surtout et particulièrement cet vague de reconnaissance et d'amour envers la nature qui est toujours présente, qu'importe le moment et l'endroit.


Cependant, je ne met qu'une petite note à ce bouquin, car même si ça reste génial, ponctué de blagues salaces et de moments tout à fait incroyables, c'est quand même fastidieux car les histoire sont racontées par ordre de saisons et non chronologique, on perd donc souvent pied avec des personnages qu'on nous décrit plusieurs fois pas dans le même ordre, et ces histoires courtes ne piquaient pas assez ma curiosité pour me donner envie de dévorer le livre en quelques heures.

Polyte
5
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le 6 sept. 2016

Critique lue 244 fois

Polyte

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