Toujours un bonheur de se plonger dans les aventures de Guilhem d'Ussel, chevalier troubadour à nouveau mêlé dans des intrigues politiques et religieuses. Cette fois-ci Jean d'Aillon confirme son talent à construire des histoires fictives élaborées sur des faits réels. Montségur,1201 à cette égard évoque l'opposition théologique majeure qui opposa en France les chrétiens aux cathares (ou plutôt les Albigeois ou bonshommes). La dimension historique est évoquée sans aucun manichéisme, il s'agit bien d'un roman donc pas de lourdeur de ce point de vue là. Jean d'Aillon ne dispense pas des leçons d'histoire médiévale, mais distille ses connaissances étendues du Moyen-Âge avec une grande habileté et de manière tout à fait naturelle. Il y sera question de quête du Graal, d'amour, d'honneur et chevalerie, faisant de ce roman un bonheur de divertissement, d'évasion et de culture.