Nicolas de Staël
Fiche technique
Auteur :
Jean-Claude MarcadéGenre : Beau livreDate de publication (pays d'origine) : Parution France : septembre 2008Éditeur :
Éditions HazanISBN : 9782754101165, 9782754101165Résumé : Derrière la légende du peintre Nicolas de Staël (1914-1953), suicidé à l'âge de 41 ans par soif d'absolu, dans son combat avec la peinture, il y a un l'artiste, un œil et une culture vivace. On ne comprend pas Nicolas de Staël si l'on ne prend pas en compte la synthèse, unique dans l'art européen de son temps, entre le prisme pictural nordique et le prisme pictural byzantin méditerranéen : voici la grille de lecture qui éclaire le regard de Jean-Claude Marcadé tout au long de cette monographie aux perspectives très neuves. « Je crois qu'il faut croire à la lumière de la connaissance, je veux dire qu'il faut en savoir l'intensité quoi qu'on fasse », a écrit de Staël. Marcadé voit un lien essentiel entre l'énergie sublimée de la couleur dans l'icône, quelle que soit l'école, et les unités colorées de nombreux tableaux de Nicolas de Staël, tout particulièrement dans l'ultime phase de sa création et, plus spécialement, dans la transparence texturelle du prétendument inachevé Le Concert (mais l'art ne l'est-il pas dans son être, au-delà des perfections formelles ?).Pour lui, "l'iconique flamboie dans son authentique visée : l'au-delà de la représentation, la visibilité apparaissant au sein de l'invisibilité, venant à la naissance à travers elle. En d'autres termes : l'abstraction essentielle faisant se manifester, se révéler les objets et les êtres.Sans parler des « rouges staëliens dans leur sublime simplicité, ces rouges de toutes les nuances, des sourdes aux transparentes, des carmins, des cramoisis aux pourpres et aux vermillons, ces rouges ont la même énergie que dans la peinture d'icône orthodoxe ».Et pourtant, dans son art, Nicolas de Staël apparaît, à première vue, parmi les génies issus de l'Empire russe, comme le plus « français ». Ses premières abstractions sont, certes, pleines de violence, mais il saura se plier à la discipline française. On ne saurait cependant le réduire à ça : c'est l'apport capital de la lecture novatrice que nous propose Jean-Claude Ma