Ce roman signé Éloïse Tanghe m’a d’abord captivé avec une plume exceptionnelle et une intrigue originale. Théa, internée depuis l’enfance à cause de voix qu’elle entend, est libérée après huit ans d’hôpital psychiatrique. Pourtant, à sa sortie, des doutes subsistent : est-elle réellement guérie ou ces voix cachent-elles quelque chose de plus profond ?
Le récit alterne entre le présent, où Théa s’installe dans un étrange village, et le passé, à l’époque de l’Inquisition. Les deux temporalités se rejoignent autour d’une enquête sur une sorcière menée par deux adolescents, Elias et Cléa, dans ce même village. Les liens entre Théa et cette histoire ancienne se dessinent peu à peu, entre mystère et introspection.
Si la première moitié du roman est captivante et parfaitement rythmée, la seconde perd en maîtrise. Certains événements semblent forcés, et un personnage secondaire manque de crédibilité. Cela n’enlève rien à la richesse de l’univers et à l’originalité de l’histoire, mais le tempo irrégulier m’a légèrement freinée.
**En résumé**
Ce roman est une belle surprise, renouant avec l’originalité et la qualité des éditions. Bien que le rythme flanche dans la seconde partie, l’intrigue et les thèmes abordés restent fascinants, offrant une lecture surprenante et unique.
Ma chronique complète :
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