Oliver VII par Nina in the rain
L'avantage des blogs, et particulièrement de celui-ci, c'est que c'est personnel. Genre, ici, c'est MON blog. Donc si je veux être de mauvaise foi et me contredire d'un jour sur l'autre, j'en ai le droit et en plus je peux tirer la langue à ceux qui me le feraient remarquer (notez le conditionnel qui montre à quel point je sais qu'ils ne le feraient pas pour ne pas troubler mes ébats claviéro-livristiques). Je disais donc avant-hier que je n'aimais pas les romans historiques, c'est pourquoi je vais dès aujourd'hui vous parler d'un roman qui se passe un peu avant la Première Guerre Mondiale, donc il y a cent ans, donc c'est historique. Enfin, c'est modérément historique puisque c'est écrit par un auteur qui était vivant à cette époque, et qui la décrit à peine trente ans plus tard. Donc bref, ça se passe vers 1910 dans un pays qui n'existe pas mais qui est en Europe et qui ressemble un peu à un royaume balkanique, genre au hasard la Hongrie (cherche pas, j'ai vérifié, la Hongrie est dans les Balkans). Et j'ai adoré. Oui, aujourd'hui, c'est la journée mondiale du Je-ne-mâche-pas-mes-mots, une journée sponsorisée par l'Union Française pour la Santé Bucco-Dentaire.
Qu'est-ce que ça raconte me demanderez-vous, tous émoustillés par cette introduction sans queue ni tête. C'est très simple et à la fois très compliqué. C'est l'histoire d'un roi, après il y a des escrocs, des banquiers, des commerciaux, quelques soldats, un peintre et une jolie fille. Et une princesse. Non, je ne résumerais pas l'histoire parce qu'il y a des trucs hallucinants dès les premières pages, qui conditionnent tout le reste du roman et je ne veux pas spoiler pour que vous en preniez plein les mirettes lorsque vous lirez ce roman. Parce que vous le lirez, c'est l'un des meilleurs textes hongrois que j'ai lu de ma vie (non, ce n'est pas le seul, bande de mauvaises langues, je suis super calée en littérature hongroise). Tout au plus dirai-je qu'il y a un ou deux serpents de mer.
C'est drôle, savoureux, rempli de retournements de situation, ça ferait une bonne pièce de boulevard mais en bien écrit et sans allusions sexuelles (enfin, pas trop) et surtout c'est une bouffée de fraîcheur, même si ça a été écrit en 1942. Franchement, lisez-le, ce n'est que du plaisir.
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