Je découvre totalement cet univers et le moins que l'on puisse dire est que le premier tome de cette intégrale est massif avec plus de 1000 pages.
Ce premier tome est constitué de 2 romans : Omale et Les conquérants d'Omale.
Omale
Dès le début d'Omale il apparait clairement qu'il va s'agir d'un univers très développé. La présentation du monde et des espèces y habitant est longue mais pas dépourvue d'intérêt. Le moins que l'on puisse dire est que l'auteur a creusé le sujet ( pas dans le Carb cela dit ) et a cherché à rendre un monde cohérent mais complètement disproportionné.
Omale est grand, on le sait au début car l'unité de mesure ( le Gaïa ) correspond à une terre. On le sait d'autant plus à la fin de ce roman quand il s'agit de dizaine de milliers de Gaïa pour la construction.
En ce qui concerne l'histoire en elle même, si je devais lui reprocher quelque chose ce serait la lenteur à se mettre en place. C'est long, très long et la fin m'est apparue comme bâclée face à cette longueur.
Si on omets cela, les personnages sont bien travaillés et sur le groupe principal chacun a le droit à sa propre histoire loin des clichés. Les morts restent assez surprenantes.
Surtout celle de Kasul. Je ne m'attendais vraiment pas à ce qu'il meurt de cette façon et disparaisse aussi vite. C'est un peu choquant quand on voit son poids dans la narration.
Amees aussi disparait rapidement mais tout va vite à la fin.
Le personnage de Case m'est apparu comme assez superficiel alors qu'il a clairement une profondeur qui aurait permis plus. Comme si l'auteur voulait apporter des réponses mais pas trop d'un coup.
Beaucoup de point restent en suspend à la fin de ce tome. Qui sont les Vangk qui ont construit les fameuses portes ? Que savent les Aezir ? Pour édifier cette croute de Carb monstrueuse ? Que recèlent les lunes ?
En réalité ce tome m'est apparu comme une introduction à l'univers d'Omale. Une introduction prenante mais ouvrant plus de question qu'elle n'en répond.
8/10
Les conquérants d'Omale
Plusieurs récits s'entrecroisent ici avec en fil rouge la catastrophe de la plaque de nuit.
Les différents récits sont très prenant et j'ai eu plaisir à lire cette histoire tout du long.
La partie des soldats est la plus intrigante jusqu'au bout puisqu'ils semblent perdus.
Si les différents récits sont bien menés ( celui qui concerne les Aezirs laisse un arrière gout de non fini par contre ), il apparait que l'univers créé par l'auteur n'est quasiment pas approfondi avec ce roman.
On apprend que les hodgkins aurait une peuplade spéciale vivant quasiment dans l'espace mais c'est à peu près tout. Le reste était déjà connu et il n'y a que peu à se mettre sous la dent de ce côté là.
Au final, j'ai bien aimé ce roman mais en même temps j'ai eu l'impression qu'il manquait un quelque chose pour en faire un très bon roman. Comme si j'attendais du début à la fin ce moment où il y aurait plus qu'une histoire en surface.
8/10