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Droit des étrangers - Livres

On a tous un ami noir

2020 • livre de François Gemenne

Résumé : Pas une semaine ne s’écoule sans qu’éclate une nouvelle polémique sur les migrations : violences policières, voile dans l’espace public, discriminations, quotas, frontières… Les débats sur ces sujets sont devenus tendus, polarisés et passionnels, tandis que la parole raciste s’est libérée, relayée avec force par des activistes identitaires. Collectivement, on a accepté de penser les migrations à partir des questions posées par l’extrême-droite, en utilisant même son vocabulaire. Quant à nous, chercheurs, nous nous sommes souvent retrouvés réduits à devoir débusquer rumeurs et mensonges, qu’il s’agisse de dénoncer le mythe de l’appel d’air ou du grand remplacement. Nos sociétés resteront malades de ces questions tant qu’elles continueront à les envisager sous l’unique prisme des idéologies. C’est toute l’ambition de ce livre : montrer qu’il est possible de penser ces sujets de manière rationnelle et apaisée, en les éclairant de réflexions et de faits qui sont bien trop souvent absents des débats. En montrant, par exemple, que les passeurs sont les premiers bénéficiaires de la fermeture des frontières. Ou que la migration représente un investissement considérable pour ceux qui partent, alors qu’ils se retrouvent souvent décrits comme la « misère du monde ». Les questions d’identité collective doivent être des enjeux qui nous rassemblent, plutôt que des clivages qui nous opposent. À condition de reconnaître et d’affronter les problèmes structurels de racisme dans nos sociétés. Après tout, on a tous un ami noir.

Asi Monof

a attribué 6/10 au livre

Caroline Bouille

a attribué 9/10 au livre

On a tous un ami noir

2020 • livre de François Gemenne

Résumé : Pas une semaine ne s’écoule sans qu’éclate une nouvelle polémique sur les migrations : violences policières, voile dans l’espace public, discriminations, quotas, frontières… Les débats sur ces sujets sont devenus tendus, polarisés et passionnels, tandis que la parole raciste s’est libérée, relayée avec force par des activistes identitaires. Collectivement, on a accepté de penser les migrations à partir des questions posées par l’extrême-droite, en utilisant même son vocabulaire. Quant à nous, chercheurs, nous nous sommes souvent retrouvés réduits à devoir débusquer rumeurs et mensonges, qu’il s’agisse de dénoncer le mythe de l’appel d’air ou du grand remplacement. Nos sociétés resteront malades de ces questions tant qu’elles continueront à les envisager sous l’unique prisme des idéologies. C’est toute l’ambition de ce livre : montrer qu’il est possible de penser ces sujets de manière rationnelle et apaisée, en les éclairant de réflexions et de faits qui sont bien trop souvent absents des débats. En montrant, par exemple, que les passeurs sont les premiers bénéficiaires de la fermeture des frontières. Ou que la migration représente un investissement considérable pour ceux qui partent, alors qu’ils se retrouvent souvent décrits comme la « misère du monde ». Les questions d’identité collective doivent être des enjeux qui nous rassemblent, plutôt que des clivages qui nous opposent. À condition de reconnaître et d’affronter les problèmes structurels de racisme dans nos sociétés. Après tout, on a tous un ami noir.

Victor Le Sergent

a attribué 9/10 au livre

On a tous un ami noir

2020 • livre de François Gemenne

Résumé : Pas une semaine ne s’écoule sans qu’éclate une nouvelle polémique sur les migrations : violences policières, voile dans l’espace public, discriminations, quotas, frontières… Les débats sur ces sujets sont devenus tendus, polarisés et passionnels, tandis que la parole raciste s’est libérée, relayée avec force par des activistes identitaires. Collectivement, on a accepté de penser les migrations à partir des questions posées par l’extrême-droite, en utilisant même son vocabulaire. Quant à nous, chercheurs, nous nous sommes souvent retrouvés réduits à devoir débusquer rumeurs et mensonges, qu’il s’agisse de dénoncer le mythe de l’appel d’air ou du grand remplacement. Nos sociétés resteront malades de ces questions tant qu’elles continueront à les envisager sous l’unique prisme des idéologies. C’est toute l’ambition de ce livre : montrer qu’il est possible de penser ces sujets de manière rationnelle et apaisée, en les éclairant de réflexions et de faits qui sont bien trop souvent absents des débats. En montrant, par exemple, que les passeurs sont les premiers bénéficiaires de la fermeture des frontières. Ou que la migration représente un investissement considérable pour ceux qui partent, alors qu’ils se retrouvent souvent décrits comme la « misère du monde ». Les questions d’identité collective doivent être des enjeux qui nous rassemblent, plutôt que des clivages qui nous opposent. À condition de reconnaître et d’affronter les problèmes structurels de racisme dans nos sociétés. Après tout, on a tous un ami noir.

François CONSTANT

a écrit

une critique

sur le livre

et lui a attribué 10/10

DizzyLizzy

Ah mais (presque) entièrement d'accord. Et ça fait des années et des années que les exemples s'accumulent et que personne ne semble en tirer de leçons... Parce qu'il y a toujours une faction qui va penser que l'herbe est plus verte chez le voisin et déclencher un conflit. Ou des conflits qui vont être provoqués pour camoufler d'autres exactions. Et tous les profiteurs que cela génère... Dur de rester optimistes, positifs, et de blâmer les vrais coupables. Ce que l'on peut faire, à notre petite...

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Le 15 sept. 2021

AXEL-F

Les vrais coupables c'est la mondialisation... donc, tout "le monde" mais en particulier le grand capital international. On peut acheter du "made in France" ou à la limite des pays voisins, déjà parce qu'en France, l'on contrôle un minimum les conditions de travails, parce que l'on peut les surveiller, avec une production made in Bengladesh ce n'est pas possible...mais ça a un prix, moi même je ne peux pas forcément me le permettre et c'est bien dommage... pour le reste, je n'ai aucune idée de...

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Le 15 sept. 2021

DizzyLizzy

J'essaye d'être le plus "locavore" possible, mais pour les vêtements c'est plus difficile (mes dernières chaussures sont "made in Ukraine", une nouvelle provenance...). Et je ne jette rien sur la voie publique (ayant participé à des fouilles archéologiques, j'ai vu qu'un mégot de cigarette se calcifie et ne se biodégrade pas). J'économise eau et électricité, autant pour mes factures que pour la planète, mais tant que les vitrines ne s'éteindront pas la nuit et que les entreprises / collectivités...

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Le 15 sept. 2021

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