Réapprendre à vivre
Otages intimes ou l'art de réapprendre à vivre. L'auteur décrit avec poésie les sentiments qu'éprouve Etienne lors de sa libération. C'est touchant, c'est beau. On vit avec lui sa redécouverte lente...
le 14 mai 2017
3 j'aime
Otages Intimes plonge au plus profond des âmes et nous en livre les parts les plus sombres. Il y a Etienne d’abord, rescapé d’une prise d’otage et Jofranka, l’amie d’enfance qui vit comme lui face à la noirceur du monde. Il y a Enzo, celui du trio qui a choisi de rester, qui accepte d’être face à lui-même. Il y a aussi Irène la mère d’Etienne, leur mère à tous, qui elle non plus ne fuit pas, qui elle aussi se souvient. Le réel héroïsme semble alors ailleurs, peut être chez ceux qui n’ont besoin pour s’élever et voir au-delà d’eux-même que d’un peu d’air et de quelques rayons de soleil. Certains trouveront dans ce livre des issues positives, d’autres seulement le déchirement des êtres, le cri des âmes dans le silence de la nuit. Ce roman est admirable par son écriture, bouleversant par ce que l’auteure parvient à faire vivre au lecteur. Comme une forme de roman poème.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les meilleurs livres sur la musique
Créée
le 7 juil. 2019
Critique lue 87 fois
D'autres avis sur Otages intimes
Otages intimes ou l'art de réapprendre à vivre. L'auteur décrit avec poésie les sentiments qu'éprouve Etienne lors de sa libération. C'est touchant, c'est beau. On vit avec lui sa redécouverte lente...
le 14 mai 2017
3 j'aime
Etienne, photographe de guerre, a été pris en otage alors qu’il couvrait un conflit. Libéré après des mois de détention, il retourne vivre chez sa mère, Irène, dans le village de son enfance...
Par
le 20 août 2015
3 j'aime
Etienne, reporter de guerre retenu en otage depuis plusieurs années, est enfin libéré. Afin de se reconstruire, il retourne sur les lieux de son enfance, au coeur de la campagne où rien ne se passe...
Par
le 21 oct. 2015
2 j'aime
Du même critique
La Collectionneuse fut pour moi un véritable choc cinématographique. Malgré mes aprioris il ne m’a en réalité pas fallu longtemps pour oublier totalement le côté premier quelque peu rebutant des...
Par
le 14 mars 2013
5 j'aime
L’art de la joie… Joyeux, je doute qu’un seul des personnages de ce roman ne le soit. Modesta ne l’est, à toute évidence, presque jamais. Elle a ce défaut de beaucoup parler, de beaucoup dénoncer,...
Par
le 8 déc. 2019
2 j'aime
Que fait une bande de punks quand elle s’aperçoit qu’en dehors de son squat la majeure partie de l’humanité semble s’être transformée en zombie ? Bah… Elle continue à faire des trucs de punks en...
Par
le 8 déc. 2019
2 j'aime