Mais faites donc taire cet ours de malheur!
En quatrième de couverture on peut lire :
"Otto (...) s'apprête à faire vivre au garçon quelques heures très intenses..."
Otto, c'est le nouvel ours en peluche de Vladimir, un gamin insomniaque. J'y croyais à cette quatrième de couverture. Je trouvais ça intrigant. Eh bien patatratra c'est la douche froide. Au lieu d'heures intenses ce sont des pages et des pages d'un récit pénible que Diego Vecchio nous livre ici. Otto nous prend la tête avec son histoire qui n'a ni queue ni tête. Vous savez c'est comme les gens qui racontent mal les histoires de fantômes et qui rajoutent des éléments au fur et à mesure. "Je vous ai dit qu'il était mort depuis longtemps?". Ce genre de chose. L'histoire d'Otto a fini par me faire haïr les ours en peluche. Au bout d'un moment on perd totalement le fil. Et le personnage d'Esmeralda, une grenouille vedette de télévision (si si), en rajoute une couche. On ne sait plus comment tout ça a commencé et quel en est le but. Ours finit par devenir principalement un conte relou là où il y avait matière à nous surprendre ou nous effrayer.