4ème de couverture
Barthélémy Parpot n'a pas de travail, mais comme il n'est pas matérialiste, ce n'est pas vraiment un souci. Il n'a pas de femme non plus, et même si c'est un peu embêtant, ce n'est pas encore le plus mauvais des sorts. Non, le pire des malheurs d'après lui, c'est de ne pas avoir la foi, celle qui sauve l'homme et rend la vie meilleure, comme il dit. Mais la foi, s'il suffisait de la vouloir, il l'aurait déjà. C'est donc que pour l'obtenir, il doit y avoir une méthode, et Parpot, plein de bon sens, décide de prendre la plume pour demander aux dignitaires des grandes religions de lui indiquer la marche à suivre. Embarras, incompréhension, exaspération, catastrophes : pour Parpot plus que pour quiconque, les voies du Seigneur vont se révéler impénétrables...

Parpot, à l’angélisme d’une naïveté confondante, recherche la foi. Pour cela, il en appelle au pape, à l’imam, au rabbin … qui chacun défendent leur paroisse, mosquée ou synagogue. La structure de ce roman se base sur une compilation de lettres échangés par et pour Parpot.
Dernier volet d’une trilogie, on s’amuse dans un premier temps de cette structure originale. Si comme moi, on commence par le dernier volet, on arrive sans trop de problème à se fondre dans la narration. Mais très rapidement, mon rire s’est crispé : les personnages, leurs relations et les situations sont bien trop archétypales et me font penser à un scénario d’un des films des Charlots (de l’acabit de les Charlots contre Dracula …). Guère friand de ce genre, j’ai rapidement laissé tomber avec l’impression de m’être fait avoir … Strictement aucune envie de lire quelque chose d’autre de Monnier …

Créée

le 15 mai 2014

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