Fiche technique

Auteur :

Georges Coulonges
Genre : RomanDate de publication (pays d'origine) : Parution France : novembre 2008

Éditeur :

Presses de la Cité
ISBN : 9782258077621

Résumé : En banlieue parisienne, le quotidien d'un lycée et la cohabitation riche mais souvent tendue entre un proviseur d'un autre temps, des élèves chahuteurs, des professeurs débordés et une assistante sociale particulièrement zéléeJeune assistante sociale, Joëlle Mazart trouve son tout premier poste dans un lycée. Elle a de l'énergie à revendre, une cause à défendre et un enthousiasme à toute épreuve. Autour d'un café - d'où son surnom de Pause-Café -, elle écoute avec coeur et empathie les déboires et dérives des lycéens qui se heurtent à l'incompréhension des adultes.Pause-Café est la peinture grandeur nature de notre époque vue à travers le quotidien d'un établissement scolaire, avec son système, ses injustices, sa routine. Contre l'indifférence, une femme se bat avec la foi inébranlable de la jeunesse ; c'est une héroïne des temps modernes, engagée dans la vie, dans son métier, au service des autres.Comédien, scénariste, auteur de chansons, auteur dramatique, le talent de Georges Coulonges se décline sous toutes les formes d'expression.Auteur de nombreux romans, il fut récompensé de plusieurs prix littéraires, notamment en 2000, du Prix des Maisons de la Presse pour L'Eté du grand bonheur. Il est décédé en juin 2003.Extrait du livre :Ils sont drôles, les jeunes d'aujourd'hui. Ils ont de l'humour.Il ne s'agit pas de gaieté.Ils ne sont pas gais, les jeunes d'aujourd'hui.A son dernier matin, on vient chercher le condamné :- Il fait froid, prévient le prêtre.- Tant mieux, répond le prisonnier : je sentirai moins la lame.Grâce à l'humour, l'angoisse change de camp.C'est ce qu'ils veulent, les jeunes d'aujourd'hui : que l'angoisse change de coeur.Ils y parviennent parfois : lorsque les adultes-peine-de-mort deviennent des parents à la torture ; lorsque papa télé-frigo voit son fils changer de rêve, de regard, de visage. La drogue c'est sans raison.Ce sont les guerres qui nous ont trahis.Parce que, au lendemain du 11 novembre, grand-mère s'était fait couper les cheveux, on