Documentation solide, mais un gout d'inacheve

Clavier QWERTY : veuillez excuser l'absence d'accentuation. Les eventuelles coquilles ne seraient bien sur pas de la responsabilite du clavier.

Une fois n'est pas coutume, j'ai demande au Copilot de Bing de me faire un resume de l'ouvrage pour la simple et bonne raison que je me suis rendu compte de la difficulte de faire une synthese sur ce petit ouvrage qui est tres dense et extremement bien documente. Je reconnais bien la la tres grande rigueur academique de Philippe Baillet et j'ai decouvert a cette occasion celle de Giovanni Monastra.

Je conviens de l'ironie de proposer un resume ecrit par une IA sur un ouvrage d'ecologie profonde, mais je promets le faire sans malfaisance :

Copilot, mode creatif : "C'est un ouvrage qui propose une redéfinition d’une écologie profonde nourrie par la piété indo-européenne pour le cosmos. Il réunit deux essais qui abordent la même problématique sous des angles différents, l’un de Giovanni Monastra, l’autre de Philippe Baillet. Le livre explore la notion de piété pour le cosmos dans la tradition indo-européenne, la philosophie grecque, le christianisme, le bouddhisme et l’écospiritualité. Il s’agit d’un livre qui se veut à la fois théorique et militant, qui critique la mentalité moderne et prométhéenne, et qui appelle à un retour à l’esprit de conservation et à la défense de l’environnement, des espèces animales et du pays natal."

Copilot, mode precis :"Piété pour le cosmos: Les précurseurs antimodernes de l’écologie profonde” est un livre coécrit par Giovanni Monastra et Philippe Baillet. Il a été publié le 1er novembre 2017.

Ce livre traite de l’écologie profonde, une philosophie environnementale qui met l’accent sur la valeur intrinsèque de tous les êtres vivants, indépendamment de leur utilité pour l’homme. Il explore l’approche traditionnelle de la nature, qui est empathique et holistique, par opposition à l’approche moderne, qui est exclusivement tournée vers l’utile et l’exploitable.

Le livre réaffirme que la mentalité prométhéenne ou faustienne est foncièrement incompatible avec le “sens de la Terre” cher à Nietzsche. Il suggère que la véritable écologie respecte certaines “limites” et relève fondamentalement de l’esprit de conservation et d’une forme de conservatisme.

Il fait également une large place aux sources allemandes de l’écologie, du romantisme au biocentrisme de Ludwig Klages et de certains nationaux-socialistes, en passant par le mouvement völkisch et ses prolongements jusqu’à nos jours.^

En somme, ce livre pose les premiers jalons théoriques, dans l’espace francophone, de la redéfinition d’une écologie profonde nourrie par l’immémoriale piété indo-européenne pour le cosmos."

J'ai egalement fait appel au Copilot (mode precis) pour detailler le concept d'"Heimat", absolument central sous la plume de Philippe Baillet.

"Dans le contexte de l’écologie profonde et de la “piété pour le cosmos”, le terme “Heimat” est utilisé pour évoquer une forme d’identité culturelle et spirituelle profondément enracinée.

Il s’agit d’une défense indissociable de l’environnement, de la biodiversité et du pays natal (Heimat). L’écologisme conservateur allemand, dont Philippe Baillet fait référence, s’est voulu, dès l’origine, identitaire.

Cela signifie que la protection de l’environnement et la préservation de la diversité biologique sont liées à la défense de l’identité culturelle et spirituelle d’un peuple ou d’une nation. Cette approche reconnaît que les êtres humains font partie intégrante de la nature et que la préservation de la nature est intrinsèquement liée à la préservation de notre propre identité.

En somme, le concept de “Heimat” dans ce contexte est une affirmation de l’interdépendance de l’homme et de la nature, et une reconnaissance de la nécessité de vivre en harmonie avec le cosmos."

Si l'ouvrage est extremement bien documente^^, il laisse toutefois un gout d'inacheve en ne proposant pas veritablement de vision du monde ecologiste-identitaire, la ou l'archeofuturisme de Faye semble autrement plus abouti de ce point de vue.^^^ Au mieux a t'on droit a la vision d'un anthropocentrisme compatible avec la piete pour le cosmos dans un contexte d'exclusivite de la presence des Blancs sur leurs terres historiques. Il ouvre toutefois une piste interessante en accentuant sur la necessite de la spiritualite sous un angle identitaire, qui manque cruellement chez Rene Guenon (qui omet l'angle identitaire) mais aussi chez Faye (qui reste tres flou sur le ou les cadre spirituels des Europeens).

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^ : Non rappele par le Copilot de Bing, l'ouvrage, s'il fait la part belle aux references allemandes des XIXe et XXe s, evoque aussi Heraclite et Nietzsche, des references conservatrices de l'anglosphere, en premier lieu Roger Scruton, mais aussi les transcendantalistes americains, les penseurs de la Tradition, principalement Julius Evola et Rene Guenon, et d'autres figures conservatrices comme Ortega y Gasset, et des contemporains comme Laurent Ozon. Mais aussi le liberal Luc Ferry avec son ouvrage "Le Nouvel Ordre écologique" ou comme le rappelle la notice Wikipedia, l'auteur "présente et critique certaines tendances philosophiques de la pensée écologiste moderne, en particulier l'antispécisme et l'écologie profonde. Il y voit un antihumanisme qu'il compare au romantisme et, sur certains aspects, à la politique écologique nazie. Il replace les débats sur l'écologie dans le cadre des débats sur la modernité et l'héritage des Lumières."

^^ : Je n'attends rien de moins de Philippe Baillet qui fait un travail de referencement et d'exploitation de document y compris en italien ou allemand absolument remarquable.

^^^ : Sachant que Philippe Baillet n'adhere pas au concept d'archeofuturisme et donc pas non plus, je suppose, a la philosophie politique de Faye dans son ouvrage eponyme.