Bat Meh
The Killing Joke n'est pas une mauvaise adaptation. D'ailleurs The Killing Joke n'est pas une adaptation. Pour remettre dans le contexte, comme disent les acharnés de la retrospective, The killing...
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le 29 juil. 2016
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Le croquemitaine, la honte de la famille, a droit ici à sa sérieuse et épaisse biographie.
Fils de Jérôme et donc neveu de Napoléon, à qui il ressemblait fortement, le Prince Napoléon est un être en mouvement, avide de voyages, de lectures et de plaisirs moins avouables qui le firent passer pour un débauché (légende avivée par les Goncourt et autres mémorialistes perfides à souhait). On suit sa traversée du siècle, de la Restauration jusqu'à la troisième république, et surtout les opportunités manquées, dues aux circonstances (il joua les utilités sous le Second Empire) et à son caractère capricieux et ombrageux.
Si l'on peut contester l'étiquette de "rouge" qui, comme tout les sous-titres de biographie ne fait pas vraiment sens (sans doute due à une fantaisie éditoriale) car le Prince Napoléon, malgré quelques réflexions sociales, et un libéralisme assez marqué, ne fut pas le défenseur des pauvres et encore moins des communards.
Son destin illustre assez bien l'anachronisme de la famille impériale, une fois Napoléon III hors-jeu, ne survivant que par quelques querelles de chapelles, avant de finir comme les bourbons et les orléans, se donnant des titres princiers uniquement connus de trente personnes.
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Créée
le 9 janv. 2021
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