Pour solde de tout compte d’Elizabeth George, présentation
Elena Weaver, étudiante à Cambridge, est assassinée en faisant son jogging très tôt le matin.


Sarah Gordon est partie peindre lorsqu’elle découvre le cadavre d’Elena.


Linley, avec Barbara, est chargé d’enquêter.


Elena était une élève avec d’importantes capacités mais sa vie personnelle entravait ses bons résultats. Elle était sourde, son handicap non accepté par ses parents divorcés.


Elle avait porté plainte contre un de ses professeurs pour harcèlement sexuel. Linley se rend chez Sarah pour l’interroger suite à sa découverte. Elle apprend que le cadavre est celui de la fille de son amant.


Une autre jeune fille est assassinée. Linley pense que les meurtres sont liés mais de quelle façon ? L’enquête est difficile.


Des passés, des vies différents et tumultueux, des liens coupés, des personnes qui se rencontrent et qui sont liées par la force des choses.


Rien ne peut être caché à Linley qui a un fort pressentiment au début de son enquête quant à l’identité du meurtrier.


Avis Pour solde de tout compte d’Elizabeth George
Edit du 30 décembre 2021


13 ans après cette première critique et comme je relis les romans dans leur ordre de parution, voici ma critique de ce mois de décembre. Je me rappelais du début mais je ne me rappelais absolument pas du déroulé de l’histoire. J’ai compris le titre du livre à la fin de ce roman.


On retrouve le couple Linley et Havers. Leur relation est fondée sur le respect mutuel, surtout que Linley sait que Barbara est une bonne enquêtrice. Barbara le titille toujours autant mais elle sait qu’elle est épaulée par Linley car elle a des soucis avec sa mère et elle doit prendre une décision. Même si cette décision fait mal et qu’elle provoque de la culpabilité. D’un autre côté, Linley ne sait pas comment faire avec Lady Helen. Elle a refusé sa demande en mariage mais il tente de la faire changer d’avis. Il se rend compte qu’il fait passer ses désirs avant ceux d’Helen. L’enquête lui permettra d’évoluer dans ses idées envers Helen mais il lui affirme qu’il est tout de même indépendant.


Critique d’un monde d’homme lorsque, passé un certain âge, certains de ces hommes cherchent ailleurs, cherchent de la chair fraîche pour assouvir leurs fantasmes, quitte à mettre en péril mariage et famille. Critique de ces hommes qui veulent évoluer, obtenir les plus hautes fonctions et pour cela ils ne pensent qu’à eux mais le paraître est complètement différent car ils font en sorte d’être irréprochables à l’extérieur.


Une jeune fille qui tente de faire payer son père pour son abandon. Vive, intelligente, pleine de vie, elle essaie de pallier son handicap, la surdité. Elle va mener une vie dissolue, profiter des uns et des autres pour tenter de mener à bien sa croisade contre son père. Elle va profiter des uns et des autres. Mais c’est elle qui subira le pire. Lorsque le handicap n’est pas forcément accepté, que les parents tentent de faire en sorte que leur enfant vive normalement, sans utiliser les techniques existantes.


Lorsqu’une artiste peintre, de renommée internationale, n’a plus le goût de peindre, suite à un évènement difficile à vivre.


Pour solde de tout compte n’est pas le meilleur de la romancière, même si c’est très agréable de retrouver les personnages principaux, leurs échanges, leur vie, leurs difficultés. Le lieu, Cambridge, est détaillé, notamment avec ses collèges, ses habitants, ses étudiants. Les uns et les autres ne se mêlent pas du tout. C’est une véritable communauté, essentiellement centrée sur elle-même. Les relations jouent un rôle très important, surtout lorsque la police locale faillit. Très vite, on fait appel au Yard. Comme toujours, c’est un roman consacré aux relations humaines, à la difficulté de vivre ensemble, aux couples qui se déchirent, au paraître, à l’éducation des enfants, aux études, aux hommes qui trompent leur conjoint.


Dommage que la dernière page de ce roman ne soit pas bien imprimée.

Angélita
7
Écrit par

Créée

le 31 déc. 2021

Critique lue 31 fois

Angélita

Écrit par

Critique lue 31 fois

Du même critique

Le Revenant
Angélita
9

Critique de Le Revenant par Angélita

EN 1823, Hugh Glass participe à une mission comme trappeur dans l’Ouest américain. Mais il est gravement blessé par un grizzly. Le chef de l’expédition, Andrew Henry, décide que deux hommes doivent...

le 30 août 2014

10 j'aime

Alex
Angélita
9

Alex de Pierre Lemaitre

Alex est belle, elle a 30 ans, elle travaille comme infirmière intérimaire, elle porte toujours des perruques, notamment du roux. Elle n'a pas confiance en sa capacité de séduction. Dans le métro, le...

le 6 juin 2011

8 j'aime

2

Northanger Abbey
Angélita
8

Critique de Northanger Abbey par Angélita

Catherine Morland a de nombreux frères et soeurs. Elle a un père, membre du clergé. Elle n’a jamais été attiré par les études et l’art. Elle se comportait en garçon manqué. Mais vers 15 ans, elle...

le 20 juin 2015

6 j'aime

1