Prison avec piscine par Nina in the rain
Bon, aujourd’hui, je vais essayer de faire un effort et de ne pas commencer mon billet par « bon ». Comment ça, c’est déjà raté ? En fait, le problème vient de ce qu’en ce moment, je suis un peu en panne de lectures, du coup je dois me mettre des coups de pieds au derrière pour m’asseoir devant mon ordi ou mon carnet et vous écrire des bêtises. Ça donne des « bon », des « pffff », des soupirs… Là, par exemple, je suis captive d’une boîte de métal qui roule à 200 km/h dans la campagne en direction de Bordeaux où je vais boire assister à des tables rondes sur l’économie de la librairie. Non pas que je sois économe, entendons-nous bien, mais vu la quantité de livres qui transitent par la maison les autorité compétente envisagent de m’accorder le statut de grossiste.
Après cette introduction particulièrement moisie (c’est pas ma faute tout ça tout ça) j’envisage de vous parler de Prison avec piscine. Cependant, avant de commencer, il faut que j’explicite un peu l’invasion de BD sur le blog. Ce n’est pas UNIQUEMENT de la flemme et du manque de lecture, c’est aussi que j’ai attaqué la lecture de la rentrée littéraire et du coup je ne peux pas encore vous en parler. Il faudra être patient et attendre jusqu’à la fin août pour lire ces billets intelligents et pleins de sarcasme (si si c’est moi qui vais continuer à écrire ici, pourquoi posez-vous la question?)
Prison avec piscine, donc. Vachement bien, si vous voulez mon avis (oui, vous le voulez, sinon vous ne seriez pas là, on est d’accord, c’est une formule toute faite rien de plus, rhôlàlà, vous êtes susceptibles aujourd’hui ! ). Au début, je ne savais pas trop dans quoi je me lançais, mais le titre m’avait bien plu, j’ai fait beaucoup de natation (mais pas beaucoup de prison, non, n’exagérons rien) puis je me suis imaginé une piscine avec Camille Lacourt et c’était encore mieux. Bon, en fait, il n’est pas dans le roman, mais il y a ce mec en fauteuil roulant à qui je me suis immédiatement attachée et des histoires de Mafia, des filles de l’Est (comme moi) (enfin du Nord quoi) (genre XVIIIème arrondissement), des regrets, des trahisons, des départs, des retours et Rome … En bref, un roman très agréable à lire, qui m’a surprise de bout en bout et que je relirai je pense avec plaisir.