Rachel vit à Jaffa avec ses parents, juifs d’Orient. Ils partagent une maison avec une autre famille, des Arabes chrétiens. Tous sont extrêmement proches et forment un foyer uni. Mais en cette année 1917, les conflits religieux se font de plus en plus nombreux, contraignant Rachel, ses parents et la jeune Ida qu’ils ont recueillie après la mort de son père, à fuir la ville.
C’est au kibboutz où ils ont trouvé refuge que Rachel, âgée de 12 ans, va avoir une révélation en assistant à une pièce de théâtre. Elle veut devenir auteure de théâtre. Et c’est ce qu’elle deviendra, essayant à travers son œuvre de porter un message d’espoir et de partage alors que les guerres, les attentats, les attaques religieuses divisent les communautés de son pays et au-delà de ses frontières.
Rachel connaîtra l’exil et vivra en Palestine, en Turquie puis en France. Elle sera confrontée au deuil, à la solitude, à l’incompréhension voire à l’hostilité. Mais rencontrera aussi des personnes qui la soutiendront et qui l’accompagneront.
De 1917 à 1982, Metin Arditi nous livre le portrait d’une femme portée par un idéal.
Je me sens bien en peine pour écrire une chronique sur ce livre et pour donner mon avis. Je dois avouer que je n’ai pas ressenti grand-chose au cours de ma lecture.
J’ai lu ce récit sans déplaisir mais sans un grand intérêt non plus. La faute peut-être à cette succession de chapitres d’une page ou deux qui m’ont paru survoler l’histoire alors même que le livre compte 500 pages. Malgré les épreuves que Rachel traverse, je ne me suis jamais attachée à ce personnage non plus qu’à ceux qui jalonnent le roman.
Si je dois toutefois retenir un aspect positif, et c’est sans doute cela qui a fait que j’ai été au bout de ma lecture, c’est que ce roman permet de retracer un large pan d’histoire de la Palestine durant une bonne partie du XXème siècle. Et qu’à travers le personnage de Rachel beaucoup de messages passent, de ténacité, de fraternité et de partages. Sans toutefois tomber dans le manichéisme.