De belles photos d'H. Triay (dommage, la mise en page coupe parfois la photo). Paysages urbains en désolation. Souvent nocturne. Des bouts de civilisation abandonnée ou en sommeil. Des lieux où il peut s'être passé le pire. Et c'est ce que racontent les courtes nouvelles de Villard. Le pire. Le sombre. Comme le couteau fulgurant du couteau, les histoires tranchent nettes, vont rapidement à leur but, et leurs chutes sont toujours poisseuses de sang.
C'est prenant, ça se lit vite. C'est tout de même, aussi, très frustrant. Trop court. Une impression de lire une succession de faits divers, développés par un journaliste à la plume immersive. (Car l'écriture de Villard a la force de nous plonger instantanément dans les ambiances qu'il met en place).
Un bon moment de lecture.
J'aime beaucoup ce concept : photo-histoire.
Trop court.