Moitié fiction, moitié œuvre psychologique, "Scherbius (et moi)" est déroutant à plus d'un titre. La première partie est absolument fascinante: la rencontre entre les deux personnages, la recherche, les personnalités multiples, on est happé par la lecture.
Puis vint un twist surprenant dans la seconde partie mais qui finit par nous convaincre lui aussi.
La suite, où l'imposteur prend le pas sur le malade, délite un peu le récit et devient plus romanesque. Reste tout de même le sel qui tient en haleine jusqu'au bout et n'altère pas le plaisir.
Juste cette micro-déception au vu du départ en fanfare.