Je suis fan de Xavier Durringer. Ses chroniques théâtrales ont accompagné la sortie de mon adolescence. Elles ont largement participé à développer mon style et mes goûts littéraires.
J'avais donc beaucoup d'attente :)
J'ai retrouvé ce que j'aimais de Xavier Durringer. Style pur et brut. Émotions justes des persos. Univers parisien des cafés, de la rue, des taudis, et des malfrats petite frappe. J'adore. Même si, bon, c'est très "male gaze", vu de ma grille de lecture actuelle.
Ce que je n'ai pas aimé, c'est uniquement le personnage de Viktor et ses thèmes ésotérico-complotistes. Ça ne m'arrive jamais dans un roman que j'aime bien, mais j'ai sauté des paragraphes et des pages.
Ça prend surtout de la place à la fin du roman. Et donc j'ai aussi loupé un éventuel propos global.
Je reste donc sur une déception. Mais j'ai beaucoup aimé l'ambiance générale.