On ouvre le roman d'Alexandra Dezzi et on ne le referme qu'après l'avoir fini tant on est happé par l'histoire. Celle-ci est truffée de jolis moment suspendus, de contemplation, qui tranchent avec l'urgence et l'angoisse du monde dans lequel évolue Marie-Louise, son héroïne. Cette héroïne qui n'en est pas vraiment une et qui, candide, laisse parfois l'impression d'être à la merci de ses sentiments, bons ou mauvais. Ces sentiments dont l'auteur retransmet vraiment la puissance, oscillant habilement entre fantasme et réalité. Silence, Radieux est une des bonnes surprises de cette rentrée.