Si je ne peux honnêtement pas juger de la qualité de l'ouvrage, il m'est tout de même possible de louer le talent et la verve de Corentin Lamy, préfacier de ce livre.
Grâce au style tout personnel de ce jeune Breton exilé à la Capitale, l'essence même de "La Classe Américaine" peut-être retrouvée dès les premières lignes. Habitué à une vie faite de débauche et d'abus divers - notamment de beurre salé et de bière Belge -, Corentin, plus connu sous les pseudonymes de "Walou le Grigou" ou "Le trou noir de Penndach", réalise ici une oeuvre minuscule et gigantesque à la fois.
Certes, nombreux sont ceux à préférer pratiquer l'exercice dans un sérieux monastique, prenant à bras le corps cette sainte mission, mais Corentin n'a que faire des convenances, son seul désir étant d'avoir des vacances gratuites et de l'alcool à volonté.
Malgré ces quelques travers et son appartenance à un "Grand Journal Parisien", Monsieur Lamy est sans conteste le plus grand préfacier qu'un auteur puisse rencontrer.
Enfin, faites quand même attention, il pourrait écrire une préface sans rapport aucun avec le sujet de votre ouvrage...