Fiche technique

Auteur :

Taos Amrouche
Genre : RomanDate de publication (pays d'origine) : Langue d'origine : FrançaisParution France : novembre 2006

Éditeur :

Éditions Joëlle Losfeld
ISBN : 9782070787333, 9782070787333, 9782909906560

Résumé : Avec Solitude ma mère, les ÿditions Joëlle Losfeld commencent la réédition des oeuvres de Taos Amrouche dans la collection Arcanes.«Taos Amrouche avait une présence rayonnante, excessive comme une tragédienne antique, rires et larmes mêlés : seule sur scène, chantant a capella, elle soumettait en un instant son public à la présence charnelle de sa voix qui remplissait tout l'espace - elle a elle-même, en toute clarté, comparé l'acte de chanter à l'acte sexuel. Elle y joignait une exigence spirituelle toujours insatisfaite. Un goût pour les choses lumineuses, fleurs, fruits, une aspiration à une plénitude qui serait fusion de la chair et de l'âme. [] Mais, plus que tout, lui importaient ses romans : pour elle, seuls ceux-ci livraient, mis en mots, tout ce qu'elle sentait vivre en elle de lumineux et de tragique.»François MasperoNée à Tunis en 1913, Taos Amrouche est la première romancière algérienne de langue française. Elle était à la fois la soeur de l'écrivain Jean Amrouche, mais également l'amie de Gide et de Giono.Dans ses quatre romans fortement autobiographiques, elle analyse son déracinement, l'exil, la solitude et exprime le besoin d'émancipation des femmes étouffées par la tradition. Taos Amrouche est morte en 1976. Solitude ma mère, son dernier roman, est resté inédit jusqu'en 1995, date à laquelle il a été édité aux ÿditions Joëlle Losfeld.Extrait du livre :Maintenant, je le sais, je n'irai jamais à Sanchanteur. Luc est pour moi comme mort, plus mort même que s'il était mort de sa vraie mort. Car, mort de sa belle mort, foudroyé comme un arbre, je continuerais à le parer de tous les mérites et à vouloir le rejoindre, fût-ce en rêve Autrefois, quand un coup me frappait, mon réflexe était d'appeler. Aujourd'hui, il n'y a personne. Je creuse la tranchée de ma solitude, je la creuse