A la mort de son mari, Isabel, violoniste, se retrouve seule avec ses deux enfants et une montagne de dettes. Pour cette femme qui ne s’est jamais préoccupé en rien du quotidien, c’est la douche froide. Mais une autre nouvelle apporte un peu d’espoir, un vieil oncle qui en mourant lui a laissé sa grande maison. Isabel décide de vendre leur maison actuelle pour éponger les dettes et emménager à la campagne. Mais elle ne s’attendait pas à une maison aussi vétuste, sans eau courante, ni électricité, les murs tenant à peine debout ! D’autant plus que cette maison était convoitée par les voisins et que l’aide qu’ils veulent bien lui apporter n’est peut-être pas sans arrière pensée !
Dans ce roman, un peu moins de romance que dans les précédents, même si ça tourne encore beaucoup autour des affaires de cœur. Cette histoire fait un peu mal au cœur lorsqu’on voit la manière dont Isabel tombe de malheurs en malheurs et la manière dont on profite de sa naïveté. Les personnages sont assez justes et bien travaillés dans l’ensemble, j’ai juste trouvé que par moment le changement de narration n’était pas très visible, parce que l’auteur commence par parle du personnage par il ou elle, n’annonçant que plusieurs lignes plus loin qu’elle ne parle plus du même que dans le paragraphe précédent.
Il y a également quelques longueurs, on a l’impression que ça tourne parfois en rond, mais dans l’ensemble, on passe un bon moment. Pas un coup de cœur pour moi, mais je suis sûre qu’il trouvera des amateurs !
Je mets ce roman dans le challenge pavé, avec ses 576 pages !