Stabat mater
Fiche technique
Auteur :
Tiziano ScarpaGenre : RomanDate de publication (pays d'origine) : Langue d'origine : ItalienTraducteur :
Dominique VittozParution France : 7 mars 2011Éditeur :
Christian Bourgois ÉditeurISBN : 9782267021523, 9782253164357Résumé : Cecilia vit depuis toujours dans l'orphelinat abrité par l'hospice de la Piétà, à Venise, où elle a été recueillie à sa naissance, quand sa mère l'a abandonnée. Elle y mène une vie rangée, partagée entre la routine rigoureuse du pensionnat et la musique : chaque jour, elle joue du violon à l'église, derrière un grillage qui la maintient à l'écart du regard des fidèles. Chaque nuit en revanche, en proie au poids d'une insoutenable solitude, elle ressent plus que jamais le manque de cette mère qu'elle n'a jamais connue. Aussi se relève-t-elle en cachette pour lui écrire des lettres qu'elle aimerait lui voir lire. C'est dans cet univers confiné et reclus que Cecilia évolue. La musique est sa seule source de joie et de réconfort, le seul moment qui lui permet si ce n'est d'échapper, du moins de supporter la rigidité des règles de l'internat. Mais un jour, l'année de ses seize ans, les choses changent. De façon imperceptible d'abord, tandis que Cecilia s'interroge toujours plus sur ses origines et souhaite donner une autre dimension à sa pratique artistique, puis de façon plus radicale, lorsqu'un nouveau professeur de musique vient remplacer le vieil abbé besogneux qui officiait auparavant : ce jeune prêtre aux cheveux roux n'est autre qu'Antonio Vivaldi Au fil de ce roman bâti comme une enquête par invocations, un petit pan du mystère est levé. Cependant, l'essentiel ne réside pas dans la vérité qu'elle peut obtenir sur l'autre (l'identité et les motivations de la mère absente). C'est plutôt en elle-même que Cecilia doit chercher de nouvelles ressources. Cecilia perce peu à peu le brouillard des évidences qu'on lui a imposées, les limites du moule où l'on voudrait qu'elle reste comme toutes les autres. Elle se débarrasse enfin de cette fascination morbide, qu'elle prenait pour une forme de liberté, qui la poussait à rechercher sa mère avec obstination.