Le speech sur la couverture m’avait fait penser à une narration à deux voix. Un chapitre avec le point de vue de Claire, et un chapitre avec celui d’Eva, mais pas du tout ! Le roman est clairement centré sur Claire Cook avec son point de vue. Eva prend la parole, mais plus rarement, car elle est l’ingrédient mystère. La vie qu’elle mène est le mystère à élucider.
Claire Cook est une femme à fleur de peau. Elle fait attention à chacun de ses gestes. Elle se sent surveillée. Le moindre retard est reporté à son mari par son assistante. Le moindre mot de travers peut déclencher la fureur de son mari Rory Cook. Les colères de son mari sont une hantise. Elle a peur. Elle essuie les coups. Elle les cache sous des pulls cols roulés à manche longue. Personne ne se doute. Elle n’a plus d’amis, Rory s’est arrangé pour les faire fuir ou elle s’est éloignée. Le personnel de Rory ferme les yeux. C’est tellement plus simple. Rory en homme influent prépare sa candidature au sénat. L’opinion publique est favorable à sa candidature. Elle le soutient. Il est beau, charismatique, il s’occupe lui-même de donner de l’argent aux associations pour enfant malade. Qui pourrait croire à l’enfer domestique que vit Claire ?
La suite de ma chronique :
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