Le premier tome de The Witcher (Le Dernier Vœu) introduit un univers riche et sombre, où les créatures fantastiques et les intrigues politiques se mêlent à des thématiques humaines profondes. Le cadre est plutôt captivant, et les personnages, notamment le sorceleur Geralt de Riv, offrent une vision nuancée et intrigante du héros classique.
Cependant, l'écriture de Sapkowski peut rebuter (du moins sa traduction en français, sans faire offense à son polonais que je ne lis pas): la structure narrative, composée d'histoires courtes reliées par un fil rouge, est parfois déstabilisante. Le rythme peut sembler inégal, et le style, dense et parfois complexe, demande une certaine attention pour être pleinement apprécié.
Malgré ces défis, le livre mérite d’être découvert pour son univers unique et sa manière originale de revisiter les contes classiques. Avec un peu de patience, on entrevoit les fondations d’une saga qui saura captiver les amateurs de fantasy mature et réfléchie.