Un ensemble de clichés et de stéréotypes sur le surdoué, ou le "zèbre" comme la dame l'appelle ; un terme que j'abhorre personnellement. Certains peuvent sans doute s'y reconnaître (bonjour l'effet barnum ?) à tord ou pas. Dans mon cas, ce livre ne m'a pas parlé, alors que le résultat était bien là après le test.
Cela fait maintenant deux/trois ans que j'ai lu ce bouquin et cet arrière-goût de jenesaisquoi, désagréable est toujours présent. J'ai l'impression que JSF considère le surdoué comme un être très différent, entre l'handicapé et le génie. Alors que bon, il suffit de prendre du recul pour se rendre compte que le surdoué n'est qu'un être humain comme un autre, avec certaines particularités certes. Chaque surdoué est différent, comme chaque personne l'est, dresser une sorte de livre portrait robot où n'importe qui peut se reconnaitre et flatter son égo, je trouve ça inutile et inintéressant.
En bref : une perte de temps.
Et puis, depuis quand le fait d'être surdoué empêche-t-il le bonheur ? Comme dit plus haut, tous les surdoués sont différents, certains peuvent être heureux comme d'autres peuvent ne pas l'être (comme tout le monde, en fait). Certains verront leur douance comme un handicap, tandis que d'autres la verront comme justement une manière de voir le monde différemment et mieux. Cette image du surdoué torturé, triste, angoissé etc. qui ces derniers temps prend une place assez conséquente dans les médias est exaspérante et n'est représentative que d'une partie de la population surdouée. Ce livre est un ramassi de stéréotypes qui prônent le communautarisme de la douance (comme sur certains groupes Facebook, ça donne envie de se flinguer).
Non, décidément, ce livre n'est pas à mettre entre les mains de tout le monde.