Sur la quatrième de couverture, il est précisé qu'Un docteur irréprochable a été salué par la critique comme un roman exceptionnel et lui a valu d'être comparé à J. M. Coetzee et à Graham Greene.
Il est vrai que l'on retrouve un peu la plume de Coetzee chez Damon Galgut, notamment par le déroulement de l'histoire, qui contribue à donner une atmosphère assez étrange, oppressante même.
Mais le récit en lui-même, sans dénigrement facile ou rapide, pourrait se résumer à cela : une atmosphère étouffante.
Presque tous les personnages constitutifs de ce récit ont des personnalités aussi fortes qu'ambiguës et contradictoires.
Un récit qui se lit très facilement, qui donne un aperçu de ce que peut être la vie dans les homelands, mais qui ne va pas assez loin dans l'approche de ses personnages, dont les contours sont bien dessinés, mais avec des traits de personnalité juste survolés.
C'est un peu dommage, même si j'en ai apprécié la lecture jusqu'au bout.