Juste le résumé car absent de SC. Le héros est en fait la maman? BAC Nord,version Jean Anglade? :-)

C’est un prêtre, un soldat, un maquereau poète et leur papa corse qui rentrent ensemble dans un bar. Alors le barman lecteur dit : – Non mais, qu’est-ce que c’est que ça ? C’est une blague ?

L'auteur spoile quasi tout dés le début: ce qui compte, sont les anecdotes, les bons mots et comment se déroule tout le plan mentionné à l'avance.


Résumé de l'édition de poche Pocket, celle que j'ai lue cet été 2022 grâce à une boite à livres en libre-service (322 pages, Pocket, 12/06/1997):

Viverols, une commune de montagne entourée de bois, de pâturages, aux confins de quatre provinces (Auvergne, Forez, Velay, Vivarais).
En 1902, un gendarme corse, Pancrace Cervoni, est nommé chef de brigade. Il épouse une jeune paysanne à peu près illettrée, Tiennette Farigoule, dont la mère se prétend descendante du dauphin Louis XVII, échappé du Temple et réfugié dans la région. Ils ont ensemble trois garçons. Le premier deviendra prêtre, le second officier, le troisième proxénète.
Mais, peu soucieuse de ces carrières dissemblables, Tiennette nourrit pour eux un amour égal et passionné, prêt à toutes les indulgences.
« Un lit d’aubépine » est l’histoire captivante, multicolore, tantôt burlesque et tantôt bouleversante, de cette « mère Goriot » et de ses trois fils." (Source: Babélio).

Autre résumé(Quatrième de couverture de l’édition Presses de la Cité, 1995):

Verbaliser les braconniers, les voituriers sans lanternes et les vendeurs d'allumettes de contrebande, tel était l'essentiel des activités des gendarmes de Viverols, une petite bourgade perdue de l'Auvergne forézienne.
Aussi Pancarce Cervoni, le nouveau chef de brigade, commençait-il à s'ennuyer lorsqu'il remarqua la jolie Tiennette Farigoule. Elle avait dix-huit ans, lui trente-deux. Elle prétendait descendre du dauphin Louis XVIII. Il portait l'illustre patronyme d'un général napoléonien, mort au combat, la tête fracassée par un boulet de canon. Tout aurait dû les séparer.
Ils se marièrent pourtant un beau jour de 1903 et eurent ensemble trois garçons : Annet, que sa mère dirigea vers la prêtrise, Jean, dont son père fit un militaire, et André, qui choisit lui-même son destin et devint poète-proxénète.

On sait quasi dés le début du livre où vont les personnages.

Son intérêt m'a été ses expressions, anecdotes et scènes pittoresques.

Pour moi, un mélange, au sens très large, de Marcel Pagnol, La Soupe aux choux (de René Fallet/LouisDe Funès/Jean Girault), avec des touches de Jacques Tati et Chaplin.

J'ai aussi pensé en moins drôle parfois et plus touchant ici, au film d'Yves Robert Ni vu,Ni connu avec encore Louis de Funès en braconnier se jouant de garde-champêtres.

J'ai entre autres aimé: la manière dont l'enfant qui deviendra poète à Montmartre, découvre ses péchés dits (à tort) capitaux...un jour, il décide de garder sa pièce de monnaie destinée à la collecte à la messe (il fait semblant de la donner à Dieu; puis il s'achète des bonbons et ...des pets de nonne),

j'ai aimé la description du menu du mariage (une époque où 'un poulet roti, aux petits pois', était Bizance),

j'ai aimé quand l'auteur nous transmet des prières de certains personnages (à Sainte-Rita),

et des chansons de paysans et de soldats (La Galette et Le Pékin de bahut),

et j'ai surtout aimé une scène (horrible sur le fond mais drôle sur la forme) où des locaux se font justice eux-mêmes et assassinent un tueur dont ils ont tant marre depuis des mois,

ils indiqueront aux Gendarmes où se trouvent le corps...

Vexés, les Représentants de la Loi passent à l'action et réagissent au quart de tour en décidant de...cribler le cadavre de leurs propres balles pour s'en attribuer le 'mérite'.

Personne dans la région n'est dupe et il devient le voyou qui "fut tué 8 heures après sa mort". (c'est mieux dit dans le livre; tout est d'ailleurs mieux dit dans le livre; sa verve et ton en sont les atouts).

Créée

le 30 sept. 2022

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