John Lago est un tueur à gages talentueux. Sa couverture ? Intégrer des entreprises en tant que stagiaire afin d'atteindre ses cibles sans éveiller de soupçons. Une fois la confiance de ces dernières acquises, bam ! une bastos dans le buffet, ni vu ni connu. John n'a jamais failli. Aussi, à l'heure de se retirer après une ultime mission, il se montre plus que confiant malgré la singularité de cette dernière. En effet, la cible à abattre n'est pas connue et, avant de pouvoir prendre sa retraite, il devra d'abord la percer à jour pour pouvoir exécuter son contrat suprême. Mais rien ne va se passer comme prévu et, pour la première fois de sa carrière, John va devoir se remettre en cause !
Un stagiaire presque parfait est un roman sans prétentions, frais et drôle ; les pages défilent sans difficultés, le sarcasme et l'ironie de l'auteur nous arrachent de nombreux sourires et l'on suit les tribulations du faux-stagiaire vrai-assassin avec un plaisir certain, à défaut d'être impérissable. Malgré un dernier chapitre clairement de trop, l'histoire est bien ficelée, les rebondissements bien pensés et efficaces, et les nombreuses scènes d'actions permettent au rythme du récit de ne quasiment jamais retomber. De plus, les amateurs de cinéma seront comblés, puisque le livre est truffé de références cinématographiques.
Un roman parfait pour s'aérer l'esprit.