Roscoe est prisonnier. Prisonnier de ses erreurs - il a détourné de l'électricité pour faire prospérer sa feme qui périclitait- d'un mariage, d'un amour idéalisé, d'un héritage d'une situation familiale et plus tard du regard et de l'opinion de son entourage qu'il soit carcéral ou civil. Un héros fragile, souvent la proie des élément extérieurs, qui n'a que peu de prise sur son quotidien. Cet anti-modèle est attachant car il ne fait que souligner la fragilité de la condition humaine et surligner la vacuité de son épouse si légaliste qui vit dans un tel contrôle émotionnel qu'elle érige sa propre prison. Une histoire dense mais très facile à lire dans laquelle j'ai lu le pardon que l'on reçoit et que l'on s'accorde. J'ai beaucoup aimé ce livre malgré un épisode secondaire sur l'illettrisme qui aurait mérité soit que l'auteur l'élude soit qu'elle fasse des recherches à ce sujet. Un livre réflexion sur l'action de l'aube frontale.