Après « le sac », voici donc le retour de Solène Bakowski pour « une bonne intention ». On retrouve le côté sombre de l'auteur avec une histoire très forte d'une petite fille, Matti qui vient de perdre sa maman. Matti essaye autant qu'elle peut de tenir le coup face à son père qui lui, a du mal à revenir de ce décès. La grand-mère tente à son tour de redonner un peu de vie au père et à sa fille qui semblent peu à peu comme des étrangers l'un pour l'autre, tant la communication entre eux ne passent plus. Pour remédier à son chagrin, la petite fille va se mettre à envoyer des lettres qui vont être lu par une mystérieuse personne. Et cette personne va jouer un rôle important dans la vie de la petite fille. Et puis, un jour, la petite fille disparaît sans que personne ne sache où elle est. Et là, les choses vont terriblement se compliquer pour tous les personnages du livre. Que lui est-il arrivé ?
Le sujet de départ était intéressant. Je pensais que le livre n'allait aborder que le thème du deuil. Il occupe une grande partie du roman mais l'auteure sait nous surprendre et nous amener là où on n'aurait pas cru pouvoir aller. L'auteure prend le temps de bien situer le point de vue psychologique de 3 personnages en particulier : la grand-mère, l'enfant et le mystérieux liseur de lettres. Et on apprend au fil des pages que la situation de départ n'est pas aussi simple qu'on l'avait pensé grâce à cette présentation minutieuse des personnages.
J'avoue avoir été perdue à un moment qui aurait dû être crucial au milieu du livre. La peine ressentie par la petite fille n'était pas assez expliquée, et j'ai trouvé certains passages, en l'occurrence avec le mystérieux lecteur un peu survolés.