Bon ben pas la peine de tergiverser. Ce 3ème tome de la sage de Kingsbridge m'a laissé plutôt indifférent. Alors que les "piliers de la terre" m'avait emballé et que "un monde sans fin" m'avait (un peu) déçu, je n'attendais pas forcément grand chose d'"une colonne de feu". Il faut bien avouer que Ken Follett souffre d'un gros problème: J'aurais pu vous raconter l'intégralité du roman dans ces grandes lignes sans même l'avoir lu. Le principe est toujours le même: 2 jeunes gens s'aiment d'un amour impossible. La vie, la guerre, la religion et les ambitions personnelles de chacun vont les éloigner l'un de l'autre avant de les rapprocher de nouveau pendant que les persécutions et les morts au nom de Dieu s'enchainent comme des perles. Les méchants sont TRES méchants et que les gentils sont TRES gentils. CLICHés.
Alors oui, l'auteur fait preuve d'un peu d'originalité en délocalisant l'intrigue aux 4 coins de l'Europe mais de trop nombreux raccourcis dans les évènements décrits font qu'on arrive pas à s'y intéresser. Le meilleur exemple est
La fantastique bataille navale qui s'annonce entre les flottes espagnole et anglaise mais qui au final n'accouchera que d'une escarmouche de quelques pages.
L'autre gros soucis de ce roman est à mon sens qu'il manque un véritable coeur à l'intrigue.
Je m'explique: Chacun des 2 tomes précédents s'orientaient autour de la construction d'un édifice à Kingsbridge. La cathédrale pour "les piliers de la terre" et le pont pour "un monde sans fin". Ici: RIEN. Même pas une cabane au fond du jardin.
Au final: un roman qui reste agréable à lire mais qui ne m'a jamais transcendé. Ma note: 10/20